Les Poèmes
Sur les pages qui suivent, nous vous présentons quelques poèmes extraits des recueils, à ce jour, publiés.
Qu’ils vous invitent à prolonger le voyage….
Extraits du recueil « D’Ouest en Ouest… le Ciel, la Terre, la Mer ».
S’il doit venir une ère nouvelle, que la première graine semée soir celle du respect de toute Vie.
Chemin de fleurs
Nous avons rêvé un chemin
Sillonnant tous les entiers de la terre
Où les arbres se donnaient la main
Pour célébrer l’Univers.
Un chemin de vie
Respirant le bonheur
Parsemé de fleurs qui sourient
De tous leurs pétales de couleur.
Il est un cercle de vie
Qui vibre au son des tambours
Un peuple débout qui guérit
Et sème des graines d’amour.
Nourris des pigments de leurs sœurs
Dans ce monde magique de diversité
Les oiseaux arborent les mêmes couleurs
Et chantent pour la postérité.
Le chemin magique des leurs
Honore la nature et la vie
Il est temps d’ouvrir nos cœurs
Pour garder ces paradis.
Evelyne PERNEL – Droits réservés
(Reproduction, même partielle, interdite sans autorisation écrite).

Bretagne
Il y a plein de bouts du monde
Dans tous les coins de la planète
Moi j’ai choisi mon bout du monde
Il est dans mon cœur, dans ma tête.
Ce pays je l’ai dans la peau
Où que j’aille en moi je le ressens
Ce pays je le veux toujours beau
De toute mon âme je le défends.
Invincibles doivent rester ses rochers
Indomptables les eaux de la mer
Vivante sa terre, mystérieuses ses forêts
Magique doit demeurer sa lumière.
Evelyne PERNEL – Droits réservés
(Reproduction, même partielle, interdite sans autorisation écrite).

Un monde en couleur
Nous voulons un monde en couleur
Criaient les enfants en agitant leurs crayons
Des arbres vivants qui portent l’ombre l’été
A l’automne, des feuilles jaunes et orangées
La terre nous la ferons ébène ou cuivrée
La mer sera bleu outremer
Le ciel d’azur, les nuages blancs bien sûr.
Des touches d’or dans le soleil
Et la nuit des étoiles sous la lune d’opale
Il y aura des hommes aux yeux bridés
D’autres à la peau cuivrée
Comme les rochers des canyons
Des hommes noirs comme la terre
Aux cheveux savamment frisés
Et d’autres clairs légèrement rosés
Qui ont la couleur dans les yeux
Et dans leurs cheveux.
Nous lancerons dans les airs des oiseaux,
Dans les mers des tas de poissons
Partout toutes sortes d’animaux
Des prairies à perte de vue
Des montagnes des lacs des forêts
Tout ce qui est merveilleusement
Apparu un jour sur la terre.
Nous allons vous dessiner
Le monde en couleur que nous voulons
Criaient les enfants en agitant leurs crayons.
Evelyne PERNEL – Droits réservés – (Reproduction,
même partielle, interdite sans autorisation écrite).

Extraits du recueil « Complainte de la Terre Mère ».
Femme
Fille d’Eve,
D’Isis,
De Viviane,
Sous ta soumission
Ta souffrance
Tes dérobades
Ou ta démesure
Où caches-tu
De nos jours
Ta grâce
Ta beauté
Ta force
Ta liberté
Ton origine sacrée ?
Evelyne PERNEL – Droits réservés – (Reproduction, même partielle, interdite sans autorisation écrite).

Brume automnale
Des jours entiers ciel et mer
S’épousent et se confondent
Sous le gris délavé et humide
De la brume automnale.
Quelques vagues lentement ondulent
Sur le sable ou les galets
Devant les fougères roussies
Lentement endormies.
Le silence a dévoré le temps
On croirait entendre
Dans ce décor presque irréel
Le galop d’un cheval
Portant le roi Arthur
A travers landes et bois
Aux confins de l’estran
Retrouver l’île d’Aval.
Evelyne PERNEL – Droits réservés – (Reproduction,
même partielle, interdite sans autorisation écrite).

Extraits du recueil « Sous une pluie de plumes et d’étoiles ».
Femme-fleur
La femme, changée pour lui en fleur,
Avait offert ses plus vives couleurs,
Ses plus suaves parfums.
Elle l’aimait d’une passion sans fin !
Il s’était un temps enivré de ses essences,
De ses couleurs il avait pris les nuances.
Mais l’homme ne savait pas vraiment aimer,
Ni recevoir, encore moins donner.
Peut-être de son amour avait-il un peu peur !
Alors, il détourna ses yeux de la fleur.
Meurtrie, mais renonçant à faner
En femme elle s’était retransformée.
Mais depuis, le matin, elle laissait tomber,
En songeant à l’ingrat, des larmes de rosée.
Evelyne PERNEL – Droits réservés – (Reproduction, même partielle, interdite sans autorisation écrite).

Irlande éternelle
Dans tes monts de pierre,
Près de tes lacs transparents
Ou de tes falaises,
Face à la mer ou l’océan,
Partout le temps s’étire
Paresseusement
Devant tes géants endormis
Que violons et cornemuses
Ne parviennent à réveiller.
Evelyne PERNEL – Droits réservés – (Reproduction,
même partielle, interdite sans autorisation écrite).

La rose et l’enfant
L’enfant s’est approché de la rose, un matin,
Elle était sublime et parfumée.
Il l’a prise dans ses mains,
A respiré ses parfums épicés
Jusqu’à n’en plus sentir la fin.
Charmé, il a posé sa joue,
Sur les pétales veloutés.
Alors, la rose lui a murmuré
« Aux prochaines rosées
Mon âme m’aura quittée,
De mes beautés il ne restera
Qu’une pluie de pétales étalés.
Prends soin de ta destinée
Et, si tu m’aimes tant,
Garde très longtemps
Ma robe effeuillée ».
Evelyne PERNEL – Droits réservés – (Reproduction,
même partielle, interdite sans autorisation écrite).

Extraits du recueil « Entre Bretagne et Connemara des élans, des mots….« .
Les poètes
Les poètes n’ont pas d’âge,
Ils vivent hors du temps qui passe,
L’éternité est leur jardin,
Les poètes n’ont pas de frontières,
Ni vraiment de pays,
Le monde leur appartient.
Les couleurs de la terre,
Les murmures des ruisseaux,
Le chant des oiseaux
N’ont pas de secret pour eux.
Les poètes n’ont pas de regret,
Ils savent la beauté du monde
Le pouvoir merveilleux de l’amour.
Ils sont là pour réveiller
Tous ceux qui n’entendent et ne voient rien.
Evelyne PERNEL – Droits réservés – (Reproduction, même partielle, interdite sans autorisation écrite).

Jour de brume
La brume a envahi la grève,
Un oiseau marin crie au loin,
La brume a envahi la lande,
Ses ajoncs, ses genêts, ses bruyères,
On ne voit plus le lointain.
Tout est silence.
Mon pays dort doucement.
Evelyne PERNEL – Droits réservés – (Reproduction,
même partielle, interdite sans autorisation écrite).

Monsieur Brassens
Je n’avais guère plus de quatre ans
Quand, pour la première fois,
J’entendis chanter sur les ondes,
« La complainte du petit cheval blanc ».
Alors m’envahit une émotion profonde,
Une intense émotion qui ne me quitterait plus :
J’aimais la poésie et cela pour toujours !
Sa pipe au coin de la bouche,
Sa guitare à la main, ses mots bien à lui.
Georges Brassens,
Encore aujourd’hui,
Quand je l’écoute chanter,
J’ai toujours pour lui
Une tendresse, une reconnaissance
De m’avoir ainsi ouvert le cœur
Sur cette beauté-là,
Cette magie des mots,
Sur l’âme des poètes.
Evelyne PERNEL – Droits réservés – (Reproduction,
même partielle, interdite sans autorisation écrite).

Extraits du recueil « le vent nous souffle ses secrets« .
Soirée dans le Val
Dans l’aurore marbrée
où les rochers impassibles
Se font tombeaux d’un autre temps
l’invisible nous contemple
dans la nature alanguie.
Un rire incrédule et puissant retentit
déchirant le silence du Val
tout s’arrête un moment
seule la source vive
sous la garde de Viviane
joyeusement babille
Moquerie de Merlin
Face à l’orgueil de l’homme
se voulant maître du monde.
Evelyne PERNEL – Droits réservés – (Reproduction, même partielle, interdite sans autorisation écrite).

La Forêt
Temple ouvert sur le ciel
univers sacré
mémoire insoupçonnée
de l’immense forêt originelle
Brocéliande murmure un chant
auquel l’écho répond un déchant.
Formes étranges
présences frôlées
tout demeure ici et au-delà
caché au profane
à peine dévoilé à l’initié.
Les fées croisent les chevaliers
entre les pierres séculaires
les korrigans narguent
l’intrus entre les pierres
les mondes réunis
parlent d’éternité.
Evelyne PERNEL – Droits réservés – (Reproduction,
même partielle, interdite sans autorisation écrite).

Visite de sirène
Assise sur un rocher
à la tombée du jour
ses longs cheveux déliés
que caresse le vent
une sirène contemple l’horizon
égrenant de ses doigts effilés
les cordes d’une harpe d’argent.
Notes irréelles
étranges mélodies
venues du fond des mers
que nul ne connait sur terre.
Sons cristallins
chants troublants
aux aigus pathétiques
appels mélancoliques
s’échappent dans la brume.
Evelyne PERNEL – Droits réservés – (Reproduction,
même partielle, interdite sans autorisation écrite).

